Vous envisagez d’abattre un mur pour créer un espace plus ouvert ? La première étape, cruciale, consiste à déterminer s’il s’agit d’un mur porteur ou d’une simple cloison. Plusieurs indices permettent de faire la différence. De l’observation attentive de la structure aux méthodes plus techniques, voici comment identifier avec précision la nature de votre mur avant de commencer les travaux.
L’emplacement du mur
La position du mur est un premier indice. Dans les constructions récentes, les murs centraux sont généralement porteurs. Cependant, cela dépend aussi de la superficie de l’habitation et du type de charpente. Un mur extérieur est presque toujours porteur, tandis qu’un mur intérieur peut l’être ou non.
L’épaisseur du mur
L’épaisseur est un critère révélateur. Les murs porteurs sont généralement plus épais que les cloisons non porteuses. Actuellement, l’épaisseur minimale d’un mur porteur est d’environ 15 centimètres. Attention, cette mesure peut varier dans les anciennes constructions.
Accéder au faux-plafond
Si vous pouvez accéder au faux-plafond, observez la jonction entre le haut du mur et le plancher. Une cloison non porteuse présentera un jeu, tandis qu’un mur porteur sera solidement ancré.
Les plans de la maison
Pour une certitude absolue, consultez les plans originaux de la maison ou de l’appartement. Les murs porteurs y sont représentés par des lignes pleines et épaisses.
Le bruit des matériaux
Identifiez les matériaux qui composent le mur en tapant dessus à différents endroits. Un son creux peut indiquer une cloison en placo, tandis qu’un bruit sourd suggère un mur porteur en béton. Cette astuce est particulièrement utile lorsque les murs porteurs sont en béton et les cloisons en matériaux creux.
Cependant, cette méthode demande de la prudence : des couches d’enduit épaisses peuvent faire sonner creux un mur de pierre massif situé derrière.
Avant toute décision, l’avis d’un professionnel est indispensable pour confirmer la nature de votre mur et garantir la sécurité des travaux.


