Depuis 1985, la Maison Tahissa incarne l’excellence et le raffinement au cœur de Saint-Germain-des-Prés. Installée au 21, rue des Saints-Pères 75006 Paris, la galerie présente des trésors issus de manufactures royales et d’ateliers d’exception : tapis d’Orient persans, ottomans, chinois et indiens, tapis européens de Savonnerie et d’Aubusson, ainsi que de précieuses tapisseries anciennes des Flandres, de Beauvais et des Gobelins. À ces chefs-d’œuvre s’ajoutent des créations contemporaines signées Delaunay, Miró ou Lurçat.
Fondée par Ali Bayat, marchand passionné d’art ancien, la Maison est rejointe en 1996 par Sarah Kalani. Ensemble, ils insufflent une nouvelle énergie et, en 2000, renouent avec leurs origines pour réinventer l’art du tapis persan. Issu d’une famille de tisserands, Ali Bayat repense les codes traditionnels. Elle fait naître, dans ses ateliers iraniens, des tapis modernes au design intemporel. Ceux-ci sont par ailleurs entièrement noués à la main selon un savoir-faire ancestral. La Maison propose également la reproduction sur commande de tapis de savonnerie inspirés des dessins des XVIIᵉ et XVIIIᵉ siècles. Alliant ainsi fidélité historique et excellence artisanale.
La création sur-mesure occupe une place centrale dans l’esprit de la Maison : chaque projet devient une aventure artistique unique. De l’esquisse à la réalisation, l’équipe accompagne architectes, décorateurs et collectionneurs, partageant à chaque étape les images du tissage, les choix de matière et de couleur.
Mais la Maison Tahissa, c’est aussi le leader européen de la restauration textile depuis plus de quarante ans. Les plus grandes institutions françaises et internationales, ainsi que de nombreux musées nationaux, lui confient leurs pièces les plus précieuses. L’atelier maîtrise les techniques spécifiques de chaque région: nouage, tissage, retissage ou re-lainage et redonne vie à tous les textiles, quels que soient leur âge ou leur état. Grâce à un stock unique de laines anciennes et de teintures végétales (garance, peau de noix, herbe de djachir…), les restaurateurs restituent les nuances d’origine et la beauté du temps retrouvé.




